Cauchemar : l’achat de la Citroën e-Mehari tourne mal

Léo

cauchemar : l'achat de la citroën e mehari tourne mal

Le propriétaire de cette voiture électrique Citroën e-Méhari a connu une expérience extrêmement négative, presque traumatique.

Une mésaventure avec une Citroën e-Méhari

Un homme a vécu un véritable cauchemar après avoir fait l’acquisition d’une Citroën e-Méhari. Ce véhicule, produit entre 2016 et 2019, est une version remaniée de la Bolloré Bluecar, la voiture électrique du groupe Bolloré. En 2019, un client s’est rendu chez un concessionnaire Citroën pour acheter cette e-Méhari.

A première vue, l’offre du concessionnaire semblait alléchante. Cette petite voiture légère et économique semblait parfaite pour ses trajets quotidiens. Il a déboursé un total de 15 124 euros, incluant l’assistance et le service après-vente. Cependant, le véhicule n’est pas équipé d’une batterie Citroën, mais d’une batterie Bluecar. Le propriétaire n’aurait jamais pu imaginer que cette multitude d’acteurs causerait autant de problèmes.

Des problèmes persistants avec la Citroën e-Méhari

Les problèmes ont commencé à apparaître seulement six mois après l’achat de la Citroën e-Méhari. La voiture ne se chargeait plus, obligeant le propriétaire à la ramener chez le concessionnaire pour réparation. Ce dernier a réussi à trouver et réparer la faille. Cependant, quelques mois plus tard, le problème de charge est réapparu.

Cette fois-ci, la Citroën e-Méhari s’est soudainement arrêtée en plein milieu de la route. Le propriétaire a dû la renvoyer chez le concessionnaire une fois de plus. Malgré cette nouvelle réparation, les difficultés de charge persistent. Plutôt que de renvoyer encore une fois la voiture en réparation, le propriétaire a décidé d’entamer des poursuites judiciaires à l’encontre du concessionnaire et de Citroën.

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Une voiture abandonnée pendant quatre ans

Malheureusement, le concessionnaire Citroën et la marque elle-même ont refusé d’indemniser leur client, affirmant que la défaillance ne provenait pas d’eux, mais de Bluecar, le fabricant de la batterie électrique. L’affaire a été portée devant le tribunal judiciaire de Saintes et a finalement abouti en septembre 2023.

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Le jugement rendu en septembre dernier a condamné le concessionnaire à rembourser les 15 124 euros dépensés par le client, ainsi que les frais de justice. Bluecar a également été contrainte de verser 869 euros. Quant à la Citroën e-Méhari, elle est abandonnée au fond du garage de son propriétaire depuis maintenant quatre ans. Celui-ci ne prévoit pas de retenter l’expérience de l’électrique et a d’ailleurs acheté un modèle à essence pour la remplacer.