Les gendarmes ont interpellé un individu qui, en état d’ivresse, s’était endormi dans sa voiture sur un parking, malgré le fait qu’il ne possédait pas de permis de conduire.
Verbalisation pour conduite en état d’ivresse à l’arrêt
Un automobiliste a récemment été verbalisé pour avoir dormi au volant alors qu’il était à l’arrêt sur un parking à Flers (Orne) en juillet 2022. Bien qu’il ait affirmé que son moteur était éteint au moment des faits, le simple fait d’être au volant était passible d’une amende, conformément à la loi.
Un test d’alcoolémie positif et d’autres infractions constatées
La présence d’une odeur d’alcool émanant de l’habitacle n’a pas joué en faveur de l’automobiliste. Les gendarmes lui ont donc fait passer un test d’alcoolémie à 9h35, qui s’est révélé positif. Ils l’avaient repéré plus tôt dans sa Renault Laguna. Comme prévu, le test d’alcoolémie a indiqué un taux de 0,49 mg/l d’air expiré, soit environ deux fois le seuil autorisé. L’automobiliste a expliqué que cela était dû à la consommation de trois ou quatre bières plus tôt dans la matinée.
En plus de l’état d’ivresse, il a été constaté que le conducteur slovaque roulait sans permis, sans assurance et sans avoir effectué le contrôle technique de son véhicule.
Lors de son procès le 8 novembre dernier devant le Tribunal Correctionnel d’Argenan, le prévenu a affirmé qu’il accompagnait son fils pour l’achat de la voiture dans laquelle il se trouvait. Après l’achat, il aurait eu une panne après cinquante mètres et a dû se faire pousser pour accéder au parking et se mettre en sécurité. C’est à ce moment-là qu’il a été contrôlé par les forces de l’ordre. La présidente du tribunal lui a rappelé qu’il avait été contrôlé au volant et qu’il avait lui-même déclaré avoir conduit le véhicule. Le prévenu a alors répondu qu’il était effectivement au volant, mais que le moteur était éteint et qu’il se laissait pousser pour garer la voiture.
La présidente du tribunal lui a expliqué que selon la loi, l’infraction de conduite sous l’empire en état alcoolique était caractérisée dès lors que le conducteur était au volant de son véhicule, même à l’arrêt.
Le conducteur a été condamné à une amende de 150 jours-amendes à 5 € et devra également conduire un véhicule équipé d’un éthylotest antidémarrage pendant deux ans. En ce qui concerne les infractions liées à l’absence d’assurance et de contrôle technique, il a bénéficié d’une relaxe.