Deux conducteurs de la région Bretagne ont récemment été localisés après avoir imprudemment incendié un radar. Ils ont exprimé des regrets pour cet acte.
Un excès de vitesse qui tourne au drame judiciaire
Dans le Morbihan, une simple infraction routière a pris une tournure inattendue, se transformant en un véritable feuilleton judiciaire. Deux jeunes hommes originaires du Finistère, irrités par un excès de vitesse capté par un radar, ont décidé de se venger de manière insensée. Cette réaction impulsive leur coûtera bien plus cher que l’amende initiale. Plutôt que d’assumer leur erreur, ils ont commis une infraction bien plus grave, les conduisant directement devant la justice.
Des représailles absurdes qui se retournent contre eux
Le week-end dernier, après avoir été flashés par un radar automatique pour excès de vitesse, ces deux jeunes adultes, âgés d’une vingtaine d’années, ont décidé de retourner sur les lieux. Munis d’un jerrican d’essence, ils ont tenté de faire disparaître le radar en y mettant le feu. Cet acte irréfléchi et mal préparé s’est rapidement retourné contre eux. Dès le lendemain, les gendarmes de Pontivy, informés des dégâts, ont ouvert une enquête. Grâce à des indices laissés sur place, l’identification des deux individus n’a pas tardé. Loin d’être un scénario de série policière, les gendarmes ont rapidement remonté la piste des deux coupables, qui ont été arrêtés sans difficulté. Ce radar détruit pour éviter une amende va finalement leur coûter bien plus cher que prévu.
Une sanction exemplaire pour un acte insensé
Les deux jeunes hommes ont été présentés au tribunal de Lorient, où ils ont reconnu les faits sans chercher à les minimiser. Le jugement a été sans appel : six mois de prison avec sursis et une amende de 1 500 euros chacun. Une sanction bien plus sévère qu’un simple excès de vitesse. Il est probable que, dorénavant, ils réfléchiront à deux fois avant de céder à de telles impulsions. L’expression « payer pour apprendre » prend ici tout son sens. Leur geste, aussi spontané que malavisé, a transformé une simple contravention en une affaire judiciaire médiatisée, qui n’est pas encore résolue. Une seconde audience est prévue le 3 novembre pour évaluer les dégâts causés par la destruction du radar. Le coût de leur colère continue de grimper, leur rappelant que brûler un radar n’efface ni les preuves ni les conséquences.





