Au fil de son histoire, le constructeur américain a eu des liens plus ou moins étroits avec le secteur de l’aéronautique, que ce soit de manière directe ou indirecte.
Quand Ford rêvait de voitures volantes
Il est surprenant de constater que le constructeur automobile Ford a déjà envisagé de concevoir une voiture volante. Bien avant les frères Wright et leur premier vol historique, la société américaine avait pour ambition de développer une machine volante. Malgré un siècle de recherche, Ford n’a pas encore réussi à concrétiser ce projet, bien qu’il en ait été très proche.
Les tentatives de Ford pour déployer ses ailes
Henry Ford, célèbre pour sa révolution dans l’industrie automobile, était un passionné d’aviation. Il avait même envisagé de développer un avion abordable pour tous les budgets. Un prototype de cette « Ford T » des airs était en cours de préparation. Il devait s’inspirer des éléments de la voiture la plus populaire de la marque et être capable de voler. Ce monoplace volant aurait été appelé « Ford Flivver » et aurait été produit en série. Malheureusement, un accident mortel lors d’un vol d’essai au-dessus de l’Atlantique a mis fin au projet, et le Flivver ainsi que son pilote n’ont jamais été retrouvés.
Dans les années 1920, Ford a tout de même fabriqué le Ford Trimotor, surnommé le « Tin Goose ». Il s’agissait de l’un des premiers avions utilisés par les compagnies aériennes pour les vols commerciaux. Cependant, le développement d’une voiture volante à cette époque était extrêmement dangereux.
Plus tard, dans les années 1970, l’AVE Mivar de Smolinski et Blake est apparu. Ce véhicule était un mélange entre le véhicule utilitaire économique Ford Pinto à l’avant et le Cessna Skymaster, un avion léger, à l’arrière. Malheureusement, la partie arrière du Cessna n’était pas conçue pour supporter le poids d’une Ford Pinto et ce modèle de Ford était déjà considéré comme l’un des plus dangereux de l’histoire en raison de sa propension à prendre feu en cas d’impact à l’arrière. Malgré des ambitions de vente entre 18 300 et 29 000 euros, ce qui était considéré comme très cher dans les années 70, aucun des deux projets n’a abouti.