Une conductrice de bus âgée de 43 ans à Toulouse s’est vu retirer son permis à cause des infractions commises par une personne portant le même nom qu’elle.
Une chauffeuse de bus victime d’une homonymie se trouve dans l’incapacité de travailler à cause d’une erreur administrative
Une chauffeuse de bus de Toulouse fait face à une situation injuste et frustrante. Suite à une homonymie avec une conductrice d’un autre département, elle a été informée que son permis n’était plus en règle, ce qui l’empêche de continuer à exercer son métier.
Plus de points sur le permis
En mai dernier, une femme de 43 ans, résidant à Toulouse, a été victime d’une erreur administrative qui a eu des conséquences désastreuses sur sa vie professionnelle. En effet, une conductrice de l’Ariège, ayant presque le même nom qu’elle, a accumulé des infractions routières et a perdu des points sur son permis. Malheureusement, cette situation a été confondue avec celle de la chauffeuse de bus, qui disposait pourtant de 8 points sur son permis. Malgré ses nombreux justificatifs, la situation n’a pas évolué et elle se retrouve désormais au chômage.
Kheira Belamri, qui avait des projets d’avenir prometteurs, se retrouve maintenant dans une situation précaire. Elle est empêchée de continuer à exercer son métier de conductrice de bus à l’aéroport de Toulouse-Blagnac en raison de l’invalidité de son permis. Elle envisageait même de devenir chauffeuse VTC pour avoir un complément de revenus.
Des amendes injustifiées et une enquête en cours
Lorsqu’elle a appris qu’elle n’était plus titulaire de son permis de conduire, Kheira Belamri était abasourdie. Elle a rapidement découvert que des infractions pour excès de vitesse avaient été enregistrées en son nom dans une région éloignée de la sienne. Cependant, ces dates et lieux coïncidaient avec les jours où elle travaillait à l’aéroport de Toulouse-Blagnac. L’agence d’intérim pour laquelle elle travaillait a confirmé qu’elle était bien présente sur le site pendant ces périodes et a même rédigé une lettre de recommandation pour soutenir sa candidature dans une autre région.
Kheira Belamri mène actuellement une enquête pour comprendre cette erreur administrative. Elle soupçonne une autre femme, portant un nom et un prénom similaires aux siens, et habitant en Ariège, d’être l’auteure de ces infractions. Cependant, elle se retrouve bloquée dans ses démarches car elle n’a plus de permis de conduire. Elle demande que ses points lui soient rendus afin de pouvoir retrouver son emploi.
Malheureusement, sans permis et sans travail, Kheira Belamri se trouve dans une impasse. Espérons que l’administration pourra résoudre cette situation injuste et faire toute la lumière sur cette affaire.