À partir d’avril 2024, le contrôle technique des deux-roues deviendra obligatoire. Cette nouvelle mesure concernera certains propriétaires de ces véhicules et nous vous expliquerons qui sera concerné.
Le contrôle technique bientôt obligatoire pour les deux roues
Le contrôle technique pour les deux roues deviendra une réalité. Contrairement à ce qui pourrait sembler être une mauvaise blague, cette mesure sera bien mise en place. Cependant, seuls certains types de deux roues seront concernés, du moins dans un premier temps.
Une mise en place progressive
Afin d’éviter une surcharge de demandes dans les centres de contrôle technique et les garages spécialisés, cette mesure sera mise en place de manière progressive. Dans un premier temps, seuls les deux roues, trois roues et quadricycles (de toutes cylindrées) immatriculés avant l’année 2017 seront soumis à cette obligation.
Un arrêté précise que pour les véhicules mis en circulation avant le 1ᵉʳ janvier 2017 et dont la date anniversaire de première mise en circulation est antérieure au 15 avril, ce contrôle devra être effectué au plus tard dans un délai de quatre mois à compter du 15 avril 2024.
Pour ces véhicules, le contrôle devra être effectué avant la mi-août 2024. Ensuite, ce sera au tour des véhicules immatriculés entre 2017 et 2019 d’effectuer leur contrôle au cours de l’année 2025. Pour l’année 2026, le gouvernement prévoit un échelonnement pour les véhicules les plus récents afin d’éviter les embouteillages dans les centres de contrôle technique.
Une règle similaire à celle des voitures
Une fois cette mesure mise en place, les règles seront les mêmes que pour les voitures. Les deux roues ayant une première immatriculation devront effectuer leur premier contrôle technique après quatre ans, puis une fois tous les deux ans.
Le ministre du Transport, Clément Beaune, estime que le coût du contrôle technique pour les deux roues sera d’environ une cinquantaine d’euros.
Une mesure contestée
L’obligation du contrôle technique pour les deux roues a été initiée par une directive européenne en 2014, imposant cette mesure dans tous les pays de l’Union européenne. Cette directive aurait dû entrer en vigueur au plus tard en janvier 2022 dans les pays concernés. Cependant, la mise en place de cette mesure a été retardée en raison de l’opposition des différentes associations de motards, notamment la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC).