La Csiam a annoncé la création de son propre éco-organisme pour gérer les véhicules hors d’usage (VHU). Cette initiative permettra aux constructeurs membres de répondre aux nouvelles obligations de responsabilité élargie du producteur (REP) à partir du 1er janvier 2024.
La Csiam met en place un éco-organisme pour le traitement des VHU
La Chambre syndicale internationale de l’automobile et du motocycle (Csiam), qui regroupe actuellement 85 marques de véhicules, a officiellement annoncé la création de son éco-organisme pour le traitement des véhicules hors d’usage (VHU) en réponse aux nouvelles exigences de la loi Agec. Cette initiative vise à renforcer la collecte, la réutilisation, le recyclage et la valorisation des VHU sur le territoire français.
La présidente déléguée et directrice générale de la Csiam, Athina Argyriou, a souligné sa volonté de guider les adhérents de la Csiam dans la transition vers une gestion responsable et efficace de la fin de vie de tous les véhicules mis sur le marché en France.
La demande d’agrément de l’éco-organisme sera déposée avant la fin de l’année
La liste définitive des marques impliquées dans la création de cet éco-organisme n’est pas encore arrêtée, la Csiam étant ouverte à tous les constructeurs souhaitant se rallier à cette initiative. La demande d’agrément de l’éco-organisme sera déposée avant la fin de l’année, et la gouvernance sera actée lors du premier conseil d’administration prévu en janvier 2024. Les adhérents de la Csiam s’appuieront sur le réseau de recycleur Tracauto et Autoeco, ainsi que sur les fédérations Federec et Mobilians, pour mener à bien ce projet. Il est à noter que le cahier des charges des éco-organismes et systèmes individuels a été dévoilé fin novembre.
Dans la foulée, Renault a annoncé la création de son propre système de gestion des VHU. En se basant sur sa filiale Indra Automobile Recycling, le constructeur prévoit de traiter à terme 65 % de ses véhicules en fin de vie.