Le président de Stellantis, John Elkann, a formellement démenti les nouveaux projets de fusion du groupe, tels que mentionnés par Carlos Tavares dans une interview à Bloomberg. Il a également cherché à rassurer les inquiétudes italiennes concernant les décisions industrielles du constructeur en Italie, mais aucune annonce n’a été faite à ce sujet.
Stellantis dément les rumeurs de fusion avec d’autres constructeurs
Stellantis a tenu à clarifier sa position suite aux déclarations de Carlos Tavares sur une éventuelle mégafusion avec General Motors, Ford ou Renault. Dans un communiqué publié le 5 février, le groupe automobile a démenti catégoriquement cette hypothèse.
Dans ce communiqué, John Elkann, président de Stellantis et premier actionnaire du groupe, a réagi aux déclarations de Carlos Tavares. Il a affirmé qu’il n’y avait aucun projet de fusion en cours et que le constructeur était pleinement concentré sur l’exécution de son plan stratégique. Stellantis prévoit de renforcer ses activités sur tous les marchés où il est présent, y compris en Italie.
Renault n’a pas réagi à ces déclarations, tandis que Stellantis a précisé que les propos de Carlos Tavares visaient à souligner la situation critique de l’industrie automobile européenne, prise entre la concurrence des marques chinoises et les exigences réglementaires européennes en matière de décarbonation.
Giorgia Meloni critique la prétendue fusion Stellantis
Dans ce même communiqué, John Elkann a également souhaité rassurer l’opinion publique italienne, alors que Carlos Tavares est vivement critiqué par la presse et le gouvernement italien. Giorgia Meloni, présidente du Conseil italien, a réclamé un rééquilibrage des intérêts italiens au sein de Stellantis et a dénoncé une prétendue fusion avec le groupe français PSA, qui serait en réalité une acquisition par la partie française du groupe historique italien.
John Elkann a rappelé que Stellantis s’était engagé dans une table ronde organisée par le ministère des Entreprises, réunissant le gouvernement italien et les acteurs de la chaîne d’approvisionnement, dans le but de relever ensemble les défis de la transition énergétique.
De son côté, Stellantis reproche au gouvernement italien son manque d’enthousiasme et de subventions pour le marché de la voiture électrique, justifiant ainsi ses choix industriels. Le gouvernement italien a récemment annoncé qu’il proposerait désormais des aides à l’achat de voitures électriques.