Stellantis inaugure son premier centre dédié au reconditionnement des véhicules et au recyclage des pièces à Turin, en Italie. Ce site a bénéficié d’un investissement de 40 millions d’euros et marque le début de la stratégie écoresponsable du groupe.
Stellantis inaugure son premier centre spécialisé dans l’économie circulaire à Turin
Stellantis, le groupe automobile aux 14 marques, a ouvert son premier centre spécialisé dans l’économie circulaire à Turin, en Italie. Situé dans le complexe historique de Mirafiori, qui produit les Fiat 500, ce site se consacrera principalement au reconditionnement des voitures d’occasion, à la récupération et à la rénovation des pièces usagées telles que les moteurs, les boîtes de vitesse et les batteries électriques.
L’aménagement de ce site de 73 000 m² a nécessité un investissement de 40 millions d’euros. Actuellement, il emploie 170 personnes, mais ce chiffre devrait atteindre 550 salariés d’ici à 2025. Stellantis prévoit d’ouvrir d’autres centres similaires dans les régions du monde où il est présent, tout en envisageant également la création de centres plus petits.
Des partenariats stratégiques pour soutenir l’activité du centre
Lors de l’inauguration, Carlos Tavares, directeur général de Stellantis, a rendu hommage aux entreprises partenaires qui contribueront au bon fonctionnement du centre. Parmi ces partenaires figurent Orano, spécialiste du recyclage de batteries, Galloo via la coentreprise SUSTAINera Valorauto, spécialisée dans le traitement des VHU (véhicules hors d’usage), et Qinomic, une start-up française spécialisée dans le rétrofit de VUL (véhicules utilitaires légers).
Stellantis a également établi des partenariats stratégiques pour s’approvisionner en matières premières, afin de répondre aux besoins de ses six gigafactories prévues en Europe et aux États-Unis.
Le groupe vise un chiffre d’affaires de plus de deux milliards d’euros d’ici à 2030 grâce à ses activités d’économie circulaire. Il a également ouvert un centre de tests de performance et de développement de batteries pour ses voitures électriques à Mirafiori. Stellantis s’est fixé comme objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2038 en augmentant les ventes de voitures électriques et en repensant ses processus de fabrication. Son concurrent Renault a également converti son site historique de Flins en France à l’économie circulaire et vise un milliard d’euros de chiffre d’affaires dans ce secteur d’ici à 2030.