Le Factory Booster Day, organisé par le groupe Stellantis, s’est tenu à Betim au Brésil, après Poissy (78) et Détroit (États-Unis). Cet événement avait pour objectif de rassembler des start-up, des universités et des fournisseurs afin de réfléchir à des moyens d’améliorer l’efficacité des usines du groupe.
Le Factory Booster Day : un événement majeur pour l’innovation chez Stellantis
Depuis huit ans, le groupe Stellantis organise chaque année le Factory Booster Day, un événement qui vise à trouver des solutions aux problèmes techniques rencontrés par ses usines. Cet événement, souvent comparé au concours Lépine du manufacturing, rassemble un écosystème composé de start-up, de fournisseurs et d’universités, tous invités à présenter des solutions aux problématiques identifiées par les dirigeants des sites industriels.
Selon Jean-Christophe Marchal, senior vice-président de la division manufacturing chez Stellantis, les usines identifient chaque année un certain nombre de problèmes pour lesquels aucune solution claire n’a été trouvée afin d’atteindre les objectifs fixés par le groupe. Ces problématiques sont ensuite soumises à l’écosystème présent lors du Factory Booster Day, qui sélectionne les innovations les plus prometteuses pour être testées sur les sites industriels.
Un investissement rentable en un an
Derrière cet événement festif dédié à l’innovation se cachent en réalité des projets sérieux et cruciaux pour le groupe. En effet, ces projets visent à optimiser les dépenses d’investissement et à réduire les interruptions des usines pendant les périodes estivales et hivernales.
Les principaux défis auxquels les sites industriels des constructeurs automobiles doivent faire face sont l’automatisation, la consommation énergétique, la réduction de l’empreinte au sol des usines et leur compactage. C’est pourquoi le recours à des processus d’innovation externes permet de gagner du temps dans la recherche de rentabilité. Pour Stellantis, il est impératif de trouver des solutions répondant à ce critère.
Cette année, au Brésil, trois propositions ont particulièrement attiré l’attention des dirigeants du manufacturing chez Stellantis. Par exemple, l’optimisation de la trajectoire des robots dans un atelier de ferrage permettrait de réduire le nombre de robots nécessaires. Une autre solution envisagée consiste en une sorte d’ubérisation des véhicules autoguidés (AGV), où un système central détecterait l’AGV le plus proche d’une tâche à effectuer, plutôt que de suivre un chemin traditionnel mais plus long.