Les États membres de l’Union européenne ont refusé la proposition de la Commission européenne visant à renforcer les normes Euro 7 en matière d’émissions. Cependant, certaines grandes villes ont réagi en envoyant une pétition au Parlement, demandant des mesures exemplaires.
Les métropoles européennes réclament un renforcement des normes environnementales
Alors que les pays membres de l’Union européenne souhaitent une norme Euro 7 moins stricte, plusieurs métropoles européennes ont décidé de prendre position en faveur d’un renforcement des normes environnementales.
Les États membres, soutenus par la France et l’Italie, ont rejeté un durcissement des normes actuelles, craignant que cela ne freine les investissements des constructeurs dans les véhicules électriques. Ils ont donc opté pour une voie moins stricte que celle proposée par la Commission européenne en novembre 2022, qui visait à réduire considérablement les émissions d’oxyde d’azote (NOx) et de particules fines des véhicules.
Les maires de grandes villes européennes signent une pétition pour des normes plus strictes
Rome, Bruxelles, Zagreb, Krizevci, Bordeaux, Montpellier, Besançon et la métropole de Lyon ont tous signé une pétition initiée par la maire de Paris, Anne Hidalgo. Ces maires estiment que la proposition adoptée par les pays membres de l’UE représente une régression et ne prend pas en compte les normes de l’OMS en matière de qualité de l’air et d’émissions des véhicules motorisés.
Dans la pétition, les maires affirment que les grandes villes européennes, qui regroupent 75 % de la population européenne, ne peuvent accepter un tel déni démocratique et une telle situation scandaleuse. Ils plaident en faveur d’une norme ambitieuse, alignée sur celle fixée par l’OMS.
Les maires signataires prédisent que renoncer à durcir la norme condamnerait les villes européennes à subir les émissions de ces véhicules jusqu’en 2050. Ils affirment également que l’adoption de la norme Euro 7 octroierait un permis de polluer et constituerait un scandale de santé publique à l’échelle européenne, en se détachant des normes de l’OMS.
En conclusion, les métropoles européennes se mobilisent en faveur de normes environnementales plus strictes, afin de protéger la santé publique et de réduire les émissions polluantes des véhicules motorisés. Ils appellent à une norme Euro 7 ambitieuse, alignée sur les recommandations de l’OMS, et dénoncent le risque de subir les conséquences des émissions de ces véhicules jusqu’en 2050.