Lors de son congrès annuel, le groupe dirigé par Jean-Paul Lempereur a dévoilé ses résultats pour 2023, qui ont connu une forte croissance grâce à de multiples acquisitions effectuées au cours de l’année précédente. Devant un auditoire de 800 personnes, il a également exposé ses objectifs pour 2024.
Le groupe Lempereur présente ses résultats annuels et ses perspectives pour l’année à venir
Le groupe Lempereur a récemment organisé sa convention annuelle sous le slogan « Grandir ensemble », à l’Arena de Lievin (62). Devant un auditoire de 800 personnes, dont Vincent Salimon (BMW), Laurent Thézée (Mazda), Julien Robert (MG) et Yves Pasquier-Desvignes (Volvo), Jean-Paul Lempereur, président du groupe, a dévoilé les résultats de l’année 2023 et les perspectives pour l’année à venir.
Le choix de ce slogan n’est pas anodin, car les graphiques présentés lors de la convention ont montré une croissance exponentielle du groupe au cours des dix dernières années. En 2013, le chiffre d’affaires du groupe nordiste s’élevait à 125 millions d’euros, pour atteindre 420 millions dix ans plus tard. Le volume des ventes est passé de 5 736 véhicules neufs et d’occasion à 14 361 unités, tandis que le nombre de collaborateurs a triplé, passant de 224 à 765.
2023 : Ouverture du Motovalley
En détaillant les chiffres, le groupe a enregistré 6 757 commandes de véhicules neufs (sur un objectif de 7 987) et 500 commandes de motos (sur un objectif de 600). Pour les ventes d’occasion entre particuliers, le groupe a vendu 6 868 véhicules (sur un objectif de 7 104). Jean-Paul Lempereur a expliqué que le retard dans l’ouverture de leur lieu unique dédié à la moto, le Motovalley, expliquait le décalage dans les ventes de motos.
Les marques du groupe Stellantis (Opel, Abarth, Fiat et Jeep) ont enregistré de bons résultats, à l’exception d’Alfa Romeo. Les marques Seat, Cupra, Nissan, MG, Volvo, BMW et Mini ont également performé, tandis que Hyundai et Mazda ont connu des résultats plus mitigés. Il est intéressant de noter que MG a failli devenir la première marque distribuée par le groupe, juste derrière BMW. Opel, la marque d’origine du groupe, se classe quatrième en termes de volume.
Une croissance externe et une volonté de se développer sur le marché BtoB
Le groupe a également souligné sa croissance externe en 2023, avec l’acquisition de plusieurs concessions BMW, Nissan, Seat et Hyundai dans le Nord et le Pas-de-Calais. Il s’est également développé dans le secteur des deux-roues. Son objectif pour 2024 est de vendre 20 000 voitures et motos. Pour y parvenir, le groupe souhaite se développer sur le marché BtoB et renforcer sa présence numérique, qui représentera 34 % de son budget marketing. Toutefois, Jean-Paul Lempereur a rappelé que l’accueil en concession et le service client restaient primordiaux pour les clients.
Le groupe accorde également une grande importance à sa réputation en ligne. Véronique Watry, directrice marketing et communication, a déclaré que le groupe renforcerait son e-réputation. Les résultats actuels sont déjà excellents, avec 70 % des concessions du groupe bénéficiant d’une note Google supérieure à 4,7/5 et une note NPS après-vente de 84/100.
Xavier Saison, directeur général opérationnel du groupe, a exprimé son souhait d’accélérer dans les services, notamment en matière d’assurances, et de surveiller la temporalité des ventes et des livraisons. Il déplore que de nombreux véhicules soient livrés en fin de semaine et en fin de mois, ce qui impacte la trésorerie et crée des tensions au sein des services commerciaux.
Un acteur de la mobilité locale
Le groupe Lempereur, qui se présente désormais comme « un acteur local de la mobilité », continue de s’impliquer dans le paysage régional en maintenant son partenariat avec le Racing Club de Lens (football) et le BCM Gravelines (basketball). Les dirigeants ont souligné leur volonté de croissance tout en restant un acteur local proche de leurs clients et de leurs collaborateurs. Maxence Lempereur, directeur général, a rappelé que l’entreprise ne souhaitait pas se développer en dehors de ses territoires, mais qu’elle devait atteindre une taille critique pour assurer sa pérennité.